Celuique ses enfants surnomment « Bilig the kid » (car il arrive à tourner sur 8 biligs à la fois) est intarissable sur l’histoire de la crêpe et de la galette en Bretagne, et les traditions de dégustation qui l’accompagnent. « Dans le Morbihan, il y a deux façons de manger les crêpes. Depuis le pays de Lorient vers le Finistère, on les aime « kraz », c’est-à Tous les mois, Sylvie revient sur les différences culturelles entre la France et la Suède, armée de son humour décalé et de son insatiable amour pour la Bretagne. Bonjour ! Je m'appelle Sylvie, je viens de fêter mes 50 ans et cela fait environ un siècle que j'habite en Suède. Aux origines Pour fêter cet anniversaire dignement, j'ai décidé de faire une crise d'identité et de retrouver mes racines ? extrêmement ? bretonnes. Née de parents bretons, je suis originaire de la côte nord et ai vécu dans les terres, au sein d'un petit village appelé Sainte-Tréphine, jusqu'à mes 18 ans, âge auquel j'ai quitté le centre Bretagne pour aller étudier à Rennes. Après des recherches généalogiques qui l'ont emmenée à la fin du 18ème siècle, ma s?ur a constaté que nos ancêtres vivaient déjà dans cette région à l'époque. Les premiers à émigrer furent mes parents qui quittèrent leur village natal à la fin des années 50 pour travailler et s'installer à Paris, en France donc, pays frontalier de la Bretagne. Bien que mes origines soient uniquement bretonnes, la région dans laquelle mes parents ont grandi n'était pas bretonnante, c'est-à-dire qu'on n'y parlait pas breton et qu'on n'y était pas familiarisé avec le folklore. Alors que dans le village de mes grands-parents originaires du pays gallo, on jouait de l'accordéon aux mariages, je n'ai jamais connu que le biniou et la bombarde. Mes camarades de classe et les voisins parlaient breton ; ils avaient appris la langue grâce à leurs parents qui l'utilisaient à la maison quand ils ne voulaient pas que les enfants comprennent. Quoique ne parlant pas breton, je revendique très fièrement cette identité. Lorsque des amis écrivent un commentaire sur Facebook en breton, je clique toujours sur J'aime » sans vraiment comprendre ce qu'ils racontent... Cette petite introduction me permet de vous éclairer brièvement sur mes origines, elles-mêmes aux sources de mon nouvel hobby la confection de crêpes et de galettes. C'était la tradition d'aller manger des galettes chez Guigitte le vendredi soir » Mon nouvel intérêt est très symbolique de mon retour aux sources, après avoir vécu 26 ans en Suède, m'être mariée, puis démariée, avoir eu quatre enfants, un chien, un lapin feu Gråtass » pates grises et avoir suivi des études d'assistante sociale. Je recherche beaucoup le contact avec ma région natale sans pour autant renier toutes ces années passées en Suède, pays dans lequel je pense poursuivre aussi bien ma vie privée que professionnelle. La crêpe, tout un monde dans lequel j'ai évolué enfant sans pour autant le connaitre? C'était la tradition d'aller manger des galettes chez Guigitte le vendredi soir elle faisait office de crêperie avec sa galetière et ouvrait pour les voisins un soir par semaine. Malgré cela, je n'ai jamais eu la curiosité de vouloir apprendre à faire des crêpes par moi-même. Je suis toujours impressionnée par le nombre de crêpes consommées en Bretagne c'est simple, il y a des crêperies partout, des restaurants aux magasins d'alimentation. Il existe même des crêperies ambulantes ainsi que des livraisons de crêpes et galettes fraiches à domicile. Ma s?ur, qui habite Carhaix dans le Finistère, en a même trouvées dans sa boite aux lettres. Une façon comme une autre de faire connaitre son produit, après tout. De plus, beaucoup de bretons possèdent une galétière chez eux. Parfois, je me demande s'ils ont l'opportunité de manger autre chose que des crêpes. Un stage musclé Il y a quelques mois, j'ai décidé d'apprendre à faire des galettes, des vraies. Alors je me suis inscrite à un stage de galettes à Questembert, petite cité proche de Vannes, dans le Morbihan. Nous étions 8 personnes, un autre breton et des personnes venues de toute la France. Deux d'entre eux avaient l'intention de s'installer à l'étranger comme crêpiers, l'un aux États-Unis et l'autre en Suède. C'était sûrement moi d'ailleurs. Je n'ai pas du tout la prétention d'être experte, bien au contraire. Je découvre le monde infiniment grand des crêpes avec plein de recettes différentes, de techniques de cuisson et de préparation de pâte, de sortes de farine, de galetières électriques ou à gaz, de garnitures etc. Pour l'instant, j'essaie de m'en tenir aux recettes de base ainsi qu'aux conseils donnés pendant le cours. Cela parait facile de faire des crêpes sur une galetière, cette espèce de grande poêle en fonte sans bords, mais c'est en fait toute une technique à acquérir. Franchement, je ne pensais pas avoir besoin d'une semaine entière pour apprendre et je ne peux toujours pas dire que j'ai la main. Pour confectionner une crêpe, on utilise un rozell », une sorte de petit râteau en bois destiné à tirer la pâte, déposée sur le côté de la plaque, vers le centre de la galétière. C'est un travail de rotation du poignet qui n'a en fait rien à voir avec la confection des crêpes à la poêle. C'est un peu comme faire du vélo il y a un déclic suite auquel il faut s'entrainer. Le suédois et la crêpe Permettez-moi une parenthèse sur les mots crêpe » et galettes ». En fait, ils désignent tous deux des crêpes. Le mot galette » est utilisé principalement en Haute-Bretagne pour parler des crêpes faites avec de la farine de sarrasin, communément appelée farine de blé noir. S'il y a une Haute-Bretagne, il en existe également une Basse. Pour vous repérer un peu, on parle de la Haute-Bretagne pour désigner l'est de la région Rennes, par exemple et de la Basse-Bretagne pour désigner l'ouest Brest, par exemple. Le mot crêpe » se retrouve aussi dans la langue suédoise. Il désigne les crêpes salées que l'on déguste avec une garniture viande ou légumes. En général, il ne s'agit pas des galettes puisque le sarrasin n'est pas une denrée très utilisée en Suède. Le mot pannkaka veut dire crêpe », mais le mot crepes désigne les crêpes avec une garniture salée. Donc pannkaka veut dire crêpe mais crepes ne veut pas dire pannkaka. Vous me suivez ? Le Suédois prononce le mot crepes en n'oubliant pas le s. Quand je dis en suédois que j'apprends à faire des crêpes, je parle de pannkakor et on me pose souvent la question suivante Menar du crepes ? » Tu veux dire des crepes ? ». Mise en pratique à Stockholm Pour l'instant, je m'entraine sur mes amis suédois. Ils sont impressionnés par ma dextérité et ma capacité à faire des galettes ; c'est quelque chose d'un petit peu exotique pour eux. Je crois que ce qui les a le plus impressionnés, c'est le moment où le bord de ma galetière a commencé à prendre feu. Il y avait un reste de plastique bleu de l'emballage qui avait insidieusement fondu petit à petit après quelques utilisations et avait formé des espèces de stalactites très fines. Celles-ci, suspendues au bord de la galetière, ont pris feu et quelques petites flammes très petites et très bleues, c'était vraiment joli... sont apparues. Mes amis n'ont rien dit quand ils m'ont vue me débattre devant ma galetière. Il est vrai qu'il y avait beaucoup de mouches ce jour-là mais j'ai bien senti qu'ils étaient épatés par la vitesse à laquelle j'ai éteint ma machine et la bouteille de gaz. Je pense qu'ils ont été parcourus d'un sentiment de sécurité et de professionnalisme? Tout le monde avait eu sa galette de blé noir et j'avais même eu le temps de faire une crêpe de froment que nous avons partagée dans la plus grande convivialité. Mes invités ont eu la délicatesse de ne pas insister pour que je continue à faire des crêpes ce jour-là. Ma foi, tout cela n'a pas grand-chose à voir avec la Suède mais je ne pense pas que je me serais intéressée au sujet et à la pratique de la crêperie si je ne m'étais pas expatriée. Quelque part, c'est une façon pour moi de retrouver un peu mon identité bretonne et j'ai aussi grand plaisir à confectionner ces galettes. C'est une forme de mindfullness. J'entretiens le rêve d'avoir une petite caravane ou un truck et de le peindre aux couleurs de la Bretagne. Mais pas seulement en noir et blanc. Non, aux couleurs de la mer enragée venant se jeter violemment sur les côtes rocheuses, avec un phare allumé et peut-être un petit chalutier au loin se débattant parmi les vagues, ou tout simplement les images des plages immenses quand la marée est basse. J'imagine aussi un haut-parleur avec de la musique bretonne et une banderole La crêperie de Sylvie ». À l'intérieur, il y aurait un mini-extincteur pour les petits accidents. Dans le prochain épisode? Je vous raconterai mes aventures ou mésaventures sur les pistes de ski suédoises. L'avantage, c'est qu'il n'y a pas de risque d'incendie... Si la Bretagne nous apprend à faire des crêpes, elle n'est malheureusement pas la reine des pistes de ski, alors qu'en Suède, on peut apprendre à slalomer à n'importe quel âge. J'avais 47 ans et n'avais jamais mis les pieds sur des skis. Bien évidemment, l'apprentissage ne s'est pas fait sans heurts... Kenavo ! Sylvie BEDEL Dimanche 20 septembre 2015 Lacrêpe marque son empreinte au fil des siècles : coutumes, légendes et traditions font partie de notre histoire. À travers ces exemples si significatifs de l’usage des crêpes et galettes dans nos campagnes bretonnes, nous Date 15 septembre 2020 0commentaires Définitions liées à la crêperie Une crêperie est un restaurant, on considère qu’un restaurant est une crêperie dès lors que la vente de crêpes représente plus de 50% du chiffre d’affaires. Un ou une bilig, est une plaque épaisse en fonte, ronde d’une taille d’une quarantaine de centimètres de diamètre, utilisée pour faire cuire les crêpes. La Chandeleur est une fête chrétienne célébrée tous les 2 février. Le terme de Chandeleur vient de fête des chandelles », cette fête est associée aux crêpes. Le marché de la crêperie en France Le marché de la crêpe se porte bien. D’après la fédération de la crêperie, il existe plus de 4 000 crêperies en France dont 50 % sont situées entre la Bretagne et les pays de Loire. Une étude Odoxa pour Nutella décembre 2018, révèle que la consommation des crêpes concerne 90 % des français. La crêpe est un produit national, grand classique de la restauration. Même si 60 % des crêpes sont consommées en région bretagne pays de Loire. La crêpe l’un des plats préférés des français, peut être déclinée, cuisinée et servie de nombreuses façons Sucrée, salée ou les deux Froment, blé noir ou sarrasin Rectangulaire ou ronde Moderne avec des crêpes revisitées Garniture sur mesure Traditionnelle Sous forme de restauration rapide Il faut toutefois garder à l’esprit que la crêpe est un produit saisonnier sur certains emplacements comme les zones balnéaires. Pour la crêperie, la typologie de clientèle dépend de l’emplacement et de la zone de chalandise. Les facteurs de réussite Ouvrir une crêperie nécessite une bonne connaissance du produit et un savoir-faire. Même si l’accès au métier de crêpier ne nécessite aucune qualification, une formation est nécessaire car on ne s’improvise pas crêpier. La formation peut se faire auprès d’un maître crêpier ou en école spécialisée. Si l’activité de crêperie est saisonnière et il est recommandé de développer des activités complémentaires. Par exemple vous pouvez y adjoindre la vente de glaces l’été. Le label crêperies gourmandes », a été lancé en 2006 à l’initiative du Comité régional du tourisme. Son objectif est de promouvoir les produits et les savoir-faire de la crêperie dégustation bretonne. 61 crêperies sont répertoriées sur le site. De plus, se préparer en faisant un business plan est un facteur de réussite non négligeable. Quelques chiffres utiles de la crêperie Le taux de marge sur une crêpe est excellent avec près de 80 %, c’est-à-dire un coefficient 5. Le chiffre d’affaires moyen annuel est de 160 000 Euros HT. Selon l’étude métier de la FAFIH 2013, le ticket moyen dans une crêperie est peu élevé avec 13 Euros TTC et le nombre de repas servi en moyenne est de 50 par jour. De plus, 62 % des établissements n’emploient pas plus de 2 employés. Le prix de vente d’une crêpe varie en fonction de sa nature pouvant aller de 2,80 Euros TTC pour une crêpe nature à 8 Euros TTC pour une complète. Les crêpes plus sophistiquées peuvent être vendues bien plus chères. Les prix sont plus bas dans les terres que dans les stations balnéaires. La valeur du fonds d’une crêperie varie entre 45 à 100 % du chiffre d’affaires TTC, selon l’emplacement et sa rentabilité. Sources et contacts Fédération de la crêperie Crêpes & Galettes Label crêperies gourmandes FAFIH Adeline Desthuilliers pour Chasseur de Fonds

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Par Guillaume FLOR Publié le 02/02/2021 à 0800 Mis à jour le 03/05/2021 à 0558 En ce jour de Chandeleur, intéressons-nous à l’histoire de Briec Henry, un Français qui vit depuis près de 20 ans au Pérou… l’histoire d’une reconversion professionnelle imposée par la crise actuelle. Comment commence votre histoire avec le Pérou ? La première fois que je suis venu au Pérou, c'était en 1995, pour un échange linguistique, grâce à Annie Postigo, une Française qui avait mis en place un échange culturel et humanitaire en créant, à Arequipa, deux associations la première pour s'occuper de crèches dans un bidonville et la deuxième qui organisait des échanges scolaires entre français et péruviens. Donc, à la base, c'était pour moi un voyage linguistique pour apprendre l'espagnol. L'année suivante, en 1996, j'ai pu retourner au Pérou pour un projet humanitaire grâce à une bourse du Conseil régional de Bretagne. Ensuite, j'ai terminé mes études en France, j’ai obtenu un BTS technico-commercial dans les fruits et légumes, et puis j’ai trouvé, un peu par hasard, un stage au Pérou dans une entreprise qui exportait des asperges. Je suis donc revenu pour 6 mois, c'était fin 2002. Entre-temps, j'ai connu ma copine qui est ma femme maintenant, donc je suis resté ! En 2005, j’ai trouvé du travail auprès du tour-opérateur Nouvelles Frontières » dont le représentant pour le Pérou et la Bolivie était un Français. Je n'y connaissais rien dans le tourisme, ce n'était pas ma formation, mais il avait besoin de quelqu'un opérationnel rapidement pour pouvoir réceptionner les clients qui arrivaient de France. Puis, comme ça arrive pour beaucoup d'expatriés, j'ai eu un petit coup de blues, en 2011, j'ai décidé de revenir en France où je suis resté un peu moins de deux ans. Finalement, je suis revenu au Pérou en 2013 en voyageant sur un bateau de marchandise depuis l'Italie. Je suis devenu indépendant en tant qu’accompagnateur de voyage et transfériste, c’est-à-dire la personne qui récupère les clients à l'aéroport. J'ai travaillé pour différentes agences, souvent francophones, parfois anglophones, jusqu'à l'année dernière. Comment avez-vous vécu la crise sanitaire ? La crise a été terrible, toute l'activité est à l'arrêt, il n’y a plus du tout de clients, ils ont liquidé tout le personnel en attendant de voir ce qui se passait, beaucoup de gens sont restés sans travail. Le tourisme au Pérou, c'est très large, ce n'est pas seulement les guides et les accompagnateurs, c'est aussi le transport touristique, les restaurants, ceux qui vendent de l'artisanat… Moi aussi, je me suis retrouvé du jour au lendemain sans activité et donc sans revenu. Pour l'activité touristique au Pérou, ça a été un gros choc et ça va mettre un certain temps à se récupérer, donc moi, j’ai voulu me réinventer, me reconvertir ! D’où vient le projet de la vente de crêpes ? J'avais déjà réfléchi à une activité un peu plus stable. Ce que je faisais dans le tourisme, c'était bien, ça me plaisait, mais j’étais dépendant des agences. S'il y avait une annulation d’un groupe, le service était annulé et donc je n'étais pas payé. Et puis le tourisme au Pérou est une activité qui marche bien surtout de mars à novembre. Alors, j'avais déjà pensé à faire autre chose. Je ne suis pas du tout cuisinier à la base mais je suis originaire de Bretagne et je savais faire des crêpes, donc j'ai décidé de commencer une petite affaire de crêpes artisanales avec La Petite Crêpe ». Pour l'instant, je fais de la vente à emporter en faisant de la pub sur les réseaux sociaux. J'ai un petit laboratoire à la maison et je m'occupe des livraisons moi-même. J'ai commencé cette activité en octobre et les gens sont plutôt satisfaits. Très vite beaucoup de personnes m’ont demandé si je faisais aussi des galettes bretonnes mais la farine de sarrasin est très difficile à trouver. C’est comme ça que je me suis rendu compte qu'il y avait une forte demande dans la communauté française pour l'importation de farine de sarrasin, qui sert aussi pour faire du pain sans gluten. J’essaie donc de voir comment en importer. J'ai déjà quelques contacts avec des meunerie au Canada. Je réfléchis aussi à éventuellement installer un petit local, une petite crêperie sur Miraflores, ça peut être une bonne idée pour se faire connaître. Puisque nous parlons de crêpes et qu’aujourd’hui, c’est la Chandeleur, voici pour les plus curieux d’entre vous une vidéo intitulée Pourquoi fait-on des crêpes à la Chandeleur ? » Guillaume FLOR Responsable de l'Édition de Lima au Pérou. Diplômé en Sciences de l'Information et de la Communication. Depuis plus de 20 ans hors de France Mexique, Canada, Equateur, Costa Rica, Colombie, Brésil, Espagne et Pérou.
Coursde Crepes et galettes pour particuliers en bretagne Vivez un cours de cuisine authentique et convivial N° 1 des Cours de Crêpes en Bretagne
L'école de crêperie Le Roïc forme des crêpiers venus apprendre les secrets bien gardés des galettes et des crêpes. Dans le petit centre commercial de Kerlédé, une délicieuse odeur de sarrasin s’échappe d’un local décoré de petits Oides cuisiniers. C’est là, à l’École de Crêperie Le Roïc que Patrick Rongier forme ses compagnons crêpiers, des hommes et des femmes prêts à parcourir des milliers de kilomètres pour apprendre ici la recette, le geste et l’authenticité. J’aurais aimé avoir la formation que je donne Depuis ses premiers cours donnés en 2012 dans sa crêperie de Vincent-des-Landes près de Châteaubriant, Patrick Rongier a formé plus de 450 crêpiers. Installé depuis 3 ans et demi à Saint-Nazaire, il a désormais abandonné son restaurant pour se consacrer entièrement à la formation. Son pari ? Former en 3 jours des crêpiers dans des sessions en petit comité ou en solo. Si j’ouvrais une nouvelle crêperie, je ne commettrais pas les mêmes erreurs. Cette formation est celle que j’aurais aimé avoir » explique-t-il. Car Patrick Rongier s’attache à transmettre les secrets d’une bonne pâte au sarrasin, le geste inimitable du rozell mais il apprend aussi à cuisiner vite et bien, et à choisir le bon concept qui tient la route. Ils me suivent parfois depuis des années Parmi les élèves de l’école Le Roïc, les compagnons crêpiers comme Patrick aime les appeler, une partie importante sont en quête de reconversion. Beaucoup de mes compagnons viennent du secteur de la santé, et aussi des gendarmes, des policiers. Souvent des hommes et des femmes qui ont eu une vocation mais à qui on n’a pas offert de moyens » explique-t-il. Des histoires incroyables de compagnons qui partent ensuite aux quatre coins du monde en Asie, en Afrique, aux États-Unis, en Amérique latine, en Suède, en Roumanie, ou plus près ici en France exporter la spécialité des bretons. Comme Johann Carrasso, ancien footballeur professionnel au stade rennais et aujourd’hui crêpier dans un food truck en Provence. J’utilise énormément la video, YouTube, pour diffuser mes recettes. Certains me suivent parfois depuis des années avant de me contacter » poursuit Patrick Rongier. Pourquoi un tel succès de la galette ? Encore plus que la pizzeria, la crêperie est un passeport. Partout dans le monde tu peux en faire dans un restaurant, dans un food-truck, sur une plage… » Une mise en oeuvre facile, une autre des raisons du succès de la galette. Patrick Rongier l’affirme, ses compagnons crêpiers ne viennent pas par hasard chez lui, à la recherche d’un discours brut et d’authenticité. C’est une formation sur 3 jours non-stop en petit groupe de 4 personnes maximum 2 depuis l’arrivée de la Covid. On cuisine ensemble, on mange ensemble, parfois jusque tard dans la nuit. 3 jours dans l’humain, il faut que le courant passe » continue-t-il en avouant avec un sourire être parfois assez sélectif. Lui-même est “tombé” dans la crêpe après plusieurs métiers, presque une évidence pour ce petit-fils de crêpière qui se souvient encore des “robiquettes” mangées dans les rues de Rennes. Pourquoi s’être installé à Saint-Nazaire ? Ma compagne est Nazairienne, moi de Nantes. J’ai ici un emplacement incroyable à quelques dizaines de mètres du sentier des douaniers et de la mer, avec tous les commerçants dont j’ai besoin pour mes recettes dans le petit centre commercial viande, légumes, poisson… » explique-t-il. Signe du destin pour cet amoureux de la crêpe et de la galette ? Il vit depuis peu non loin de la rue Alphonse Daudet, auteur des Lettres de mon Moulin, grâce à un agent immobilier du nom de Fromentin… Source Crêpes & Galettes Bretonnes - Astuces - Recettes de pâtes Les crêpes de crêpiers Informations pour les crêpiers professionnels et les amateurs de crêpes et galettes de Bretagne et d'ailleurs. Astuces, recettes, ingrédients, matériel, pâte à crêpe, fournisseurs, actualité ... petites annonces, annuaire, forum de discussion pour échanger entre maîtres crêpiers et novices.
Unecrêpe à l'eau de mer en Bretagne! 13/12/16 | INITIATIVE Aveugle, Marie-Hélène apprend à faire des galettes comme une vraie pro. 14/01/16 | RECETTE
En Bretagne, trouver un pommier sur son chemin est monnaie courante. Loin du fruit défendu, la pomme est ici l’une des denrées les plus populaires ! Et tout breton qui se respecte a déjà poussé les portes d’une cidrerie, n’est-ce pas ? Nous voilà partis pour la visite d’une cidrerie en Bretagne, où savoir-faire rime avec caractère ! On vous emmène en immersion dans la production des Prié, à Pleudihen-sur-Rance, transformée en Musée du Cidre. Visite pétillante au Musée du Cidre L’accueil chaleureux de Karine et son mari nous plonge immédiatement dans l’ambiance conviviale de cette production familiale. On comprend vite qu’ici, les pommes sont reines et les visiteurs leurs rois ! Étape 1 La pomme dans tous ses états La visite de cette cidrerie en Bretagne commence par un bond dans le passé dans les années 1920 plus exactement. Nous voilà dans une pièce où de vieilles barattes en bois habillent le décor, servant autrefois à fabriquer du beurre. Barattes à ribot, barattes centrifugeuses, il y en a pour tous les goûts et pour toutes les techniques. Quelques photos disséminées dans la pièce nous plongent dans la production de cidre de l’époque. Cette première salle témoigne de l’ancienneté de ce savoir-faire artisanal ! On continue la visite avec une immersion dans l’histoire toute particulière de la pomme. Au programme Son origine et ses bienfaits Les variétés de pommes Ses nuisibles La place de la pomme dans l’art et la publicité Des comptines pour enfants autour de la pomme Étape 2 Dans les coulisses de la production Reste à visiter les nouvelles pièces du musée qui s’est agrandi récemment. Pressoir, tonneaux, balance, tour à piller… Tout le matériel qui servait autrefois à récolter et produire le cidre est exposé ! Derrière les vitres, on peut apercevoir les outils d’aujourd’hui. Un film est même diffusé pour en apprendre davantage sur les vieux métiers de tonnelier ou de cerclier. Étape 3 Dégustation du cidre breton 1h de visite s’est déjà écoulée et il est temps de passer à la dégustation ! On peut le dire maintenant, en plus d’avoir permis à Newton de découvrir la gravité, la pomme offre de délicieuses cuvées. Cidre brut ou demi-sec, jus de pomme ou vinaigre de cidre… Tous les breuvages de la famille Prié sont certifiés bio ! Avant de remercier Karine et sa famille, nous passons par la boutique pour dénicher quelques petits trésors à partager avec modération autour d’un bon plat de crêpes ! 💡 À savoir La récolte et la production du cidre se font de septembre à décembre. Pour la visite de cette cidrerie en Bretagne, ça se passe ici 🍏 Musée du cidre La Ville Hervy 22690 Pleudihen-sur-Rance 📍 Informations Pratiques Avril, Mai, Juin et Septembre de 14h à 18h30 du Lundi au Samedi ​Juillet et Août de 14h à 19h le Lundi et de 10h à 12h30 et de 14h à 19h du Mardi au Samedi ​Fermé tous les Dimanches et d’Octobre à Mars. La recette de Karine pour un cidre 100% breton Dans la production cidricole de la famille Prié comme chez tous les bretons, le cidre est une religion. En véritable passionnée, la propriétaire Karine a même accepté de nous partager tous ses secrets. Voici le processus de fabrication d’un cidre 100% local Récolte des pommes tombées au sol ! Cette étape est mécanique depuis une dizaine d’années Après la récolte, place au broyage ! La pulpe est déchirée pour faciliter l’action du pressoir. Une fois broyée, elle est mise à cuver pendant quelques heures et macère dans le jus. Cette étape du cuvage augmente le degré d’alcool du cidre et favorise sa conservation ! La pulpe est ensuite préssurée grâce à un pressoir hydraulique, pour extraire un maximum de jus environ 70 litres pour 100 kilos de pommes ! Et maintenant, place à la fermentation en deux étapes la flottation et la fermentation alcoolique ! Après le pesage servant à voir la densité résiduelle de sucre, on passe à la dernière étape ! … L’embouteillage ! Grâce à cette visite d’une cidrerie en Bretagne, nous avons appris qu’il fallait quatre mois aux producteurs pour fabriquer du cidre. Autant vous dire que ces derniers doivent s’armer de patience pour voir le fruit de leur travail. De notre côté, une chose est sûre, nous allons bien savourer notre prochaine bolée ! Nos bonnes adresses de cidreries en Bretagne Si celle de la famille Prié se visite, il existe bien d’autres cidreries en Bretagne. On en ferait presque pâlir les Normands ! Alors si vous êtes pressés d’en savoir plus sur le cidre breton, voici nos 3 autres coups de cœur autour de Dinan-Cap Fréhel 🍏 La ferme des Landes 3, allée des Landes Notre-Dame-de-Guildo 22 380 Saint-Cast-le-Guildo 🍏 Val de Rance Coopérative les Celliers Associés 24 rue de Dinan 22 690 Pleudihen-sur-Rance 🍏 Ferme de Beausoleil Beausoleil 22 550 Matignon 🍏 Cidrerie Kerloïck La Touche Cadieu 22 640 Plestan 👀 Le saviez-vous ? Outre le Mont-Saint-Michel, un autre sujet alimente le débat entre les Bretons et les Normands le cidre ! Et si beaucoup pensent que ce précieux nectar est originaire de Bretagne ou de Normandie, il n’en est rien. Le cidre a d’abord été le remède des marins basques pour lutter contre la fatigue. C’est en mer que ces derniers l’ont fait découvrir à leurs collègues bretons et normands, vite convaincus par les bienfaits de cette boisson miracle… Merci Euzkadi ! Dans tous les cas, l’hexagone reste le premier producteur mondial de cidre de quoi mettre tout le monde d’accord ! *L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. À consommer avec modération. Ces articles vont aussi vous plaire Vacances de printemps en Bretagne Déguster des huîtres de Bretagne Profiter des ponts de mai pour un séjour en Bretagne Quels sont les meilleurs golfs de la Bretagne ? Tester une belle balade en bateau en Bretagne Passer l’hiver en Bretagne nos idées de choses à faire ! Profiter des couleurs de l’automne pour un séjour en Bretagne Tester la pêche à pied en Bretagne du Nord Nos idées d’itinéraires pour 2 jours de randonnée en Bretagne Visiter les plus beaux monuments de Bretagne Vous aimerez aussi Chasse aux trésors en Bretagne 3 missions pour les apprentis détectives 538 Du bonheur en kit ! Voici ce que propose l’Office de Tourisme avec ses 3 chasses aux trésors ludiques. La {...} 6 façons insolites de découvrir le Cap Fréhel 3,3k Parmi vous, il y a deux team ! 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LaCour aux Crêpes: Allez en Bretagne apprendre à faire des crêpes! - consultez 660 avis de voyageurs, 128 photos, les meilleures offres et comparez
Rendez-vous à Bénodet pour apprendre à tourner les crêpes dans les règles de l’art aux côtés de Véronique, Finistérienne pur beurre. Comme Obélix, Véronique est tombée dans la pâte à crêpes quand elle était petite. Jusqu’à en faire à son tour son métier mais sans restaurant ni clients. Dans son petit atelier tout équipé, Véronique forme les gourmands curieux à tourner les crêpes comme un chef. Rozell en main, bilig en place, la maître-crêpière enseigne comment confectionner la pâte à crêpes sucrée à la farine de froment et salée à la farine de blé noir. Véronique vous révélera ses astuces pour prendre le tour de main... Lire la suite Comme Obélix, Véronique est tombée dans la pâte à crêpes quand elle était petite. Jusqu’à en faire à son tour son métier mais sans restaurant ni clients. Dans son petit atelier tout équipé, Véronique forme les gourmands curieux à tourner les crêpes comme un chef. Rozell en main, bilig en place, la maître-crêpière enseigne comment confectionner la pâte à crêpes sucrée à la farine de froment et salée à la farine de blé noir. Véronique vous révélera ses astuces pour prendre le tour de main et garnir les crêpes des meilleurs ingrédients. Dispensée en groupes de six personnes maximum, l’initiation peut être simple 3h ou complète 5h. Comme à la maison, elle se terminera naturellement par un bon repas dans une ambiance familiale et détendue. Afficher moins Environnement En ville A proximité de la plage A proximité d'une thalasso A proximité des commerces Langues parlées Contacter par email Prestations Activités Animation thématique spécifique Atelier pour adultes Atelier pour enfants Services Accueil handicapés Boutique Tarifs Tarifs 2022 Tarif de base - Adulte Plein tarif — • à partir de 49 € Tarif enfant —
Larecette de la pâte, sa liquidité, le choix de la farine et ensuite la posture du crêpier sont autant de facteurs pour réussir de bonnes crêpes et galettes. Même s’il existe « une recette de pâte par clocher breton », Jean-Philippe Moy en propose deux, très simples, pour le plat salé (les galettes) et pour le dessert (les crêpes).
Un atelier pour apprendre à faire ses crêpes à Saint-Quay-Portrieux. Manger des crêpes en Bretagne, c’est facile ! Les faire, c’est une autre affaire ! Investir la cuisine d’une crêperie, apprendre à tourner la pâte et faire ses crêpes dans les règles de l’art breton, un atelier tradition et gourmand inoubliable. À la Crêperie du Port, Géraldine propose des ateliers. Mon rendez-vous est pris. Le jour J, elle m’attend, tout sourire. Depuis la terrasse, la vue sur la plage et le port est splendide. À l’intérieur, ça sent bon, c’est cozy et sans chichi. Une armoire de grand-mère abrite des produits locaux bières, cidres, confitures, caramel, jus de pomme… Hummm, je savoure déjà ! Avant l’effort, le réconfort. Je déjeune galette traditionnelle, salade, cidre et petit café avant de m’attaquer aux choses sérieuses. Et me voici en cuisine. J’enfile mon tablier et, pendant que ma main explore la pâte à crêpe, Géraldine me présente les ingrédients, m’explique l’histoire et la culture de la graine de sarrasin en Bretagne pour les galettes, le matériel traditionnel requis bilig, rozell et spatule. Elle me livre généreusement quelques secrets et la leçon de tour de crêpe peut commencer. C’est parti, je fais ma première crêpe bretonne à Saint-Quay-Portrieux. Le bilig chauffe et la fumée se pose sur mes lunettes [Rires]. Après avoir observé du coup sans lunettes mon mentor, je déverse la pâte. La main tremblante si si, j’ai la pression !, je réalise mon tour de main et argh… Elle est pleine de trous ! Tant pis, les crêpes napperon » se mangent quand même. Géraldine m’encourage et hop, deuxième essai. Celle-ci est enfin présentable. Un recto/verso à la spatule, une touche de beurre et mon œuvre est prête à être dégustée ! Sucrée/salée, j’ajoute l’ingrédient que je souhaite… Je le mérite bien et puis la touche finale a son importance, c’est la cerise sur la crêpe » 😉 Géraldine me décerne un diplôme, celui qu’elle remet aux meilleurs apprentis crêpiers. Et voilà, j’ai appris et je sais faire les crêpes ! Je dégusterai avec fierté celles que j’ai dans mon panier et certainement pleins d’autres encore. Prochaine étape ? Une coiffe peut-être… ZxWQlp7.
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