Sommaire Puisque le terrorisme cherche à nous diviser… … écoutons notre besoin de nous rassembler … restons fidèles à nos idéaux … ayons le courage de l’altruisme D’habitude, je me veux ouverte, altruiste, gentille. J’essaye de comprendre l’autre sans le juger. Mais en ce moment, j ’en veux au monde entier aux vieux qui nous ont amenés là , aux jeunes qui ne se bougent pas, aux riches qui sont égoïstes, aux pauvres trop soumis », confie Liz, 39 ans, qui a fermé les fenêtres de son appartement lyonnais pour que les voisins ne l’entendent pas. J’ai bien conscience que c’est plein de stéréotypes. J’ai honte d’être comme cela », ajoute-t-elle, la voix cassée. À Vincennes, Marguerite, 40 ans, s’inquiète C’est horrible, je suis en train de virer raciste"! Je regarde les Maghrébins avec inquiétude, suspicion. Pourtant, le grand-père de ma fille est algérien je ne tolérerais pas que quelqu’un porte ce regard discriminatoire sur elle. Si moi j’en suis là , je n’imagine même pas le résultat dans les urnes au printemps"! » Après le choc des attentats, l’incrédulité et la sidération, a en effet jailli une cascade d’émotions et de réactions – tristesse, fatigue, colère, besoin de contact physique, d’engagement altruiste, repli sur soi, agressivité, haine de l’autre… – selon les individus, selon les moments aussi, et parfois tout en même temps. Sans que nous comprenions trop ce qui nous arrive. Pouvons-nous encore, en ces temps de terrorisme, croire en l’altruisme et en la gentillesse"? Comment continuer à vivre ensemble, être attentifs les uns aux autres, dans ce climat d’angoisse qui nous isole les uns des autres"? Puisque le terrorisme cherche à nous diviser… Qui, dans le métro, voyant entrer un musulman visiblement religieux muni d’un gros sac ne s’est pas posé la question terroriste"? Pas terroriste"? Je change de rame"? Je reste"? Qui n’a pas fait de délit de faciès […], avant de s’en vouloir "? Moi"? Un délit de faciès"? Impossible"! » interrogeait, sur le site The Conversation, la philosophe Mazarine Pingeot. C’est alors qu’est exhumé le racisme ordinaire, celui qui s’indexe sur la peur. Une peur partagée par les Français d’origine arabe, par les musulmans, par tous les usagers du métro, par moi, par les zélateurs des droits de l’homme, par les militants d’extrême gauche, par les policiers en civil, par les institutrices, par les femmes voilées, par les agents de la RATP. Et nous voilà nous observant avec, dans le regard, cette étrange couleur du doute. Le voilà le terrorisme celui qui détruit le lien social et le rapport à l’autre. » Un an après les attentats de Paris, quatre mois après ceux de Nice, le constat est là nos divisions, déjà bien présentes, se sont sévèrement creusées, teintées d’agressivité, d’intolérance et, parfois, de véritable violence. Rien d’étonnant, si l’on en croit la théorie de gestion de la terreur » élaborée par des psychologues américains au début des années 1990 face à la mort inévitable, nous nous raidissons pour défendre des visions culturelles symboliques du monde ». Des visions qui comprennent nos normes, nos valeurs, mais aussi nos représentations de l’ordre et nos symboles nationaux. C’est ainsi que nous avons réinvesti le triptyque liberté, égalité, fraternité » – jusque-là assoupi aux frontons de nos mairies –, que nous pavoisons soudainement nos balcons et nos profils Facebook, que nous évoquons pour certains le rétablissement du service national, etc. Problème en nous recroquevillant sur notre vision du monde, nous honnissons bien sûr ceux qui ne la partagent pas. Une tendance qu’accentue la rhétorique guerrière utilisée par les chefs d’État Bush en 2001, comme Hollande aujourd’hui, qui exacerbent un “nous” d’identité nationale », souligne le sociologue Gérôme Truc, auteur de Sidérations, une sociologie des attentats PUF, qui étudie depuis le 11 Septembre les répercussions des attentats sur les sociétés occidentales. Re-problème En voulant appeler à l’unité, ils alimentent la division, poursuit-il. Quand tout va bien, nous vivons tranquillement les uns à côté des autres, dans notre pluralité. Brandir le “nous” implique de devoir le définir. » Chacun avance sa conception, forcément exclusive et excluante. C’est ainsi que la société se polarise, que chaque communauté se radicalise. Et que le vivre-ensemble finit par devenir une expression vide de sens. Le psychanalyste Gérard Bonnet confirme Il est facile de cristalliser l’angoisse – qui est la crainte de l’inconnu, de l’étrange en soi – sur la peur des étrangers. Le risque est que chacun se déresponsabilise de sa peur et prête l’oreille aux meneurs démagogues et nationalistes. Un mouvement régressif rappelant celui du petit enfant qui a besoin des paroles de son entourage pour donner un sens à son angoisse. » D’un point de vue neuroscientifique, troubles anxieux et racisme sont d’ailleurs liés. Ils ont tous les deux à voir avec une hyperactivation de l’amygdale recherches menées par Andreas Olsson, de l’université Columbia, et Liz Phelps, de l’université de New York, cette structure cérébrale qui sonne l’alarme quand un stimulus perçu comme effrayant apparaît. Une voie rapide » de la peur complétée par une autre, plus lente, passant par le cortex. Or, selon l’identité du sujet, son déterminisme biologique, son conditionnement aversif ou empathique vis-à -vis d’autrui, la réaction de peur varie. Et les structures corticales jouent plus ou moins leur rôle de régulateur », explique le psychiatre Bruno Millet, responsable de l’unité de stimulation cérébrale des pathologies obsessionnelles et addictives à la Pitié-Salpêtrière, à Paris, auteur de Mieux soigner les TOC Odile Jacob. Nourrie de nos angoisses profondes, la peur des attentats se manifeste aussi, pour certains, par des phobies. Il est utile, chez les enfants ou les adolescents, qu’elle se fixe sur la peur du loup ou des terroristes, avance Gérard Bonnet. Cela permet de la mettre en forme, de lui donner une représentation, d’en parler avec les parents et, donc, de l’apprivoiser. C’est plus problématique chez les adultes, qui ne regardent pas toujours ce qu’elle dit de leurs peurs enfouies. » La phobie, y compris quand elle se fait xénophobie », est une stratégie psychique nous fixons notre peur à un endroit identifié et, par conséquent, nous ne sommes pas envahis par l’angoisse le reste du temps. Le problème, au niveau individuel comme social, c’est qu’elle fait diversion. Elle nous aveugle sur les vraies causes de notre malêtre. C’est la thèse du sociologue Zygmunt Bauman dans son essai Le Présent liquide, peurs sociales et obsession sécuritaire Seuil pour ne pas regarder la terrifiante insécurité créée par notre société dérégulée, concurrentielle, sapant tant les filets de sécurité offerts par les liens humains que les garanties communes financées par l’État, nous cherchons des cibles de substitution. Un tueur en série, un mendiant gênant, un voyou, un empoisonneur, un terroriste ou, mieux encore, toutes ces menaces réunies en la personne d’un immigré clandestin » ont désormais remplacé les sorcières et autres créatures malfaisantes, les esprits et le mauvais œil des légendes », expose-t-il. Revoici la fameuse dynamique du bouc émissaire. Dans une gestion malsaine de la peur, l’énergie mobilisée trouve son exutoire dans la violence et la haine de l’autre », relève le gestalt-thérapeute Jean-François Gravouil. … écoutons notre besoin de nous rassembler Nous avons communié, pleuré ensemble, nous nous sommes serrés dans les bras, soutenus, reconnus comme humains, tous autant que nous sommes. J’en suis ressortie essorée, mais profondément rassurée, raconte Pierra, 60 ans, à propos de la marche organisée le 11 janvier 2015, après les attaques contre Charlie hebdo et l’Hyper Cacher. Tandis qu’après Paris, Bruxelles et Nice, je suis restée terrée chez moi, scotchée aux réseaux sociaux et à la télé. » Deux façons opposées de vivre l’événement et, de fait, de métaboliser la peur. Parce qu’ils matraquent de l’info brute, sans élaboration, en boucle, les médias ne permettent pas de se décaler, de se déprendre de l’affect de peur. Au contraire, ils l’amplifient, analyse Jean- François Gravouil. Et parce qu’ils ne passent pas par la rencontre corporelle avec un autre, les réseaux sociaux ne nous aident pas à nous réguler », reprend-il, avant de dénoncer une gestion catastrophique de la peur après le 13 Novembre, l’état d’urgence empêchant tout rassemblement ». Pour le psychiatre américain Stephen Porges, c’est en effet la vue du visage de l’autre qui nous permet, par l’intermédiaire du nerf vague, de ralentir notre rythme cardiaque et de réguler notre respiration. Le besoin d’attachement et de proximité avec d’autres est une défense de survie instinctive, note justement la gestalt-thérapeute Miriam Taylor dans Thérapie du trauma, neurosciences et gestalt-thérapie L’Exprimerie. Nous nous sentons mieux quand d’autres personnes cherchent notre regard, nous sourient ou nous parlent gentiment, parce que c’est par ces moyens que nous communiquons en sécurité. » D’autant que la connexion à travers le regard déclenche aussi un relâchement d’ocytocine », hormone du bien-être. Élise, 44 ans, a remarqué que rassurer [ses] amies [lui] a permis de faire baisser [sa] peur. Je n’ai jamais eu autant besoin de faire des câlins, d’attraper physiquement mes proches"! ». Tout comme le parent fait office d’enveloppe psychique pour son bébé, qu’il accueille avec empathie et tendresse, nous avons besoin de l’autre pour sortir de la peur. Nous avons aussi été nombreux, confrontés à l’imminence d’une mort soudainement possible, à choisir de vivre plus pleinement. Ils n’auront pas notre plaisir"! Soyons hédonistes"! » s’exclame Élise. L’angoisse peut à tout instant se transformer en affect positif par le défoulement, en particulier par le rire, l’art, la comédie, la fête. Surtout lorsqu’elle est investie au niveau collectif », rassure Gérard Bonnet. Certes, indique le psychanalyste Olivier Douville, ce n’est pas un combat politique de première instance d’aller boire des coups en terrasse, mais ça a l’avantage de recréer du lien social et de mettre en forme notre envie de vivre ». Prendre soin de ceux qui sont vivants autour de nous, chérir le vivant qui nous anime, mais aussi ce qui nous lie les uns aux autres. C’est ainsi que Laure s’est investie dans une association d’aide pour les réfugiés. En étant dans l’action et en lien avec les autres, je me rassure aussi un peu ». Gérard Bonnet Pour la psychanalyse, l’angoisse est action – action en attente, action contrariée, déviée, contenue. » Passer à l’action, c’est donc évacuer un peu sa pression. … restons fidèles à nos idéaux Au coeur de la peur, nous nous entraidons Au plus fort de la catastrophe, nous aimerions nous croire héroïques. Venant en aide aux plus faibles. Laissant passer les femmes et les enfants d’abord ». Voire sauvant certains de nos camarades. Illusion ? Non, à en lire les études compilées par le psychologue Guillaume Dezecache. Quand nous regardons précisément les situations d’évacuation de masse en urgence incendies, naufrages, attentats…, nous constatons plus de comportements prosociaux que de réactions impulsives, irrationnelles et antisociales. » Ainsi, selon une étude menée auprès de quatre cent trente-cinq survivants des attaques du World Trade Center, la moitié d’entre eux a remarqué des gestes d’entraide, et seulement un tiers des signes d’anxiété, des cris, des bousculades. Le psychologue, qui travaille actuellement à récolter les témoignages des rescapés des attaques de novembre 2015 à Paris, avance trois explications. D’abord, le maintien des normes sociales, même au cœur de la peur. Ensuite, l’importance vitale du sentiment d’affiliation quand nous faisons face à une menace mortelle. Enfin, la constitution d’une identité et, peut-être, d’une résilience, commune. Il y a un an, sur Gérôme Truc insistait Pour sortir de la peur et de la sidération, nous avons besoin de faire quelque chose, nous rendre utiles, aider, ne pas rester les bras croisés. Sur le moment, cela s’est traduit par l’envie de donner son sang, de déposer une bougie sur les lieux des attentats. » Sur le long terme, cela s’exprime par l’engagement associatif, le besoin de débattre, de montrer des attentions aux autres. Un engagement qui demande parfois de prendre sur soi, de tenir à ses idéaux. Après les attentats, je me suis engagée dans une association qui aide les publics fragiles à accéder aux services publics. Or, côtoyer des gens qui abusent du système en le critiquant, qui s’avèrent racistes ou qui se positionnent comme victimes de tout et de tous, a engendré chez moi une grande colère. C’est difficile, mais je lutte de toutes mes forces contre mes mauvaises pensées, persuadée que c’est en cultivant les liens entre nous, en disant les mots qui rapprochent que nous pourrons nous en sortir », témoigne Anne, 53 ans, depuis le Var. C’est en effet en maintenant et en fabriquant le lien social, ce lien qui produit un sentiment de sécurité très important, que l’on produit une sécurité réelle », observait le psychanalyste Roland Gori dans une passionnante interview donnée au site Internet de Politis À partir du moment où les gens sont ensemble, sont bien soignés, sont éduqués, sont accueillis, bref, où on les aide à vivre ensemble par les services publics, il y a un terreau de la sécurité que le paradigme de la logique d’austérité et du modèle de l’homme économique a détruit toutes ces dernières années. » Vous l’aurez compris l’homme en appelle à un véritable changement de paradigme. Un engagement collectif qui passe par l’acte de décès du néolibéralisme, en urgence, en état d’urgence ». Après le pacte de stabilité » et le pacte de sécurité », il est grand temps que nous signions un pacte d’humanité ». Les messages laissés sur les mémoriaux après les attentats à New York, Madrid, Londres ou Paris évoquent majoritairement l’amour, la paix, le refus de la haine et de la violence, rappelle Gérôme Truc. Même à Nice, contrairement à ce qui a été tellement mis en avant dans les médias"! Toute remarque xénophobe est aussi suivie de contestation. Je me souviens d’un mot, sur la promenade des Anglais, disant “Les étrangers dehors”. En moins d’une heure, quelqu’un l’avait raturé, remplaçant “dehors” par “welcome”. » … ayons le courage de l’altruisme Événement la fraternité à l'honneur Afin d’impulser une mobilisation durable, l’association Fraternité générale lance une semaine de la fraternité » partout en France. Citoyens, artistes, associations, mairies, cinémas, bibliothèques, hôpitaux, casernes... Chacun est invité à rejoindre le mouvement porté par le philosophe Abdennour Bidar, avec Alexandre Jardin, Aya Cissoko, René Frydman, Féloche, Claire Chazal, Frédéric Lenoir, Hubert Reeves, Edgar Morin et tant d’autres. Au programme des concerts gratuits les terrasses musicales », des repas, des rencontres sportives, des projections, des débats dans les cafés, les écoles, les entreprises, un colloque et un grand bal de la fraternité ». Du 2 au 10 novembre La peur nous rendrait donc finalement gentils et altruistes"? Les deux mouvements sont en tension », constate le sociologue. D’un côté, le repli frileux sur nous-mêmes, la crispation identitaire, la tentation des extrêmes et l’agressivité. Une tendance bruyante, attisée par nombre de personnalités politiques qui espèrent ainsi se rallier les foules craintives. De l’autre, le besoin de se reconnaître comme humain parmi les humains, de se rassurer, de se renforcer ensemble dans des comportements altruistes. Une tendance à bas bruit, portée par nombre d’intellectuels et de citoyens. Individuellement et collectivement, nous devons choisir voulons-nous continuer d’avoir peur dans une société qui se radicalise et qui glisse lentement vers la guerre civile"? Ou choisissons-nous l’altruisme, la gentillesse, l’attention à l’autre"? À Psychologies, nous en sommes convaincus et nous le réaffirmons oser être gentils, sourire à ceux qui nous sont les plus étrangers, s’engager pour un monde plus fraternel, n’est plus un luxe. Face au piège de la radicalisation religieuse ou démagogique, notre responsabilité est engagée. Quand la peur nous prend aux tripes, réactive nos phobies et nos pulsions les plus sombres, faire preuve d’altruisme est un courage indispensable. Octobre 2016
Lethermo-régulation brûle des réserves quand le température ambiante est insuffisante, afin de garder le corps à 37°. Par forte chaleur, le cerveau est forcé de continuer à produire de la chaleur, puisqu'il n'a pas de position arrêt. Les muscles produisent de
Si vous souffrez d’ophidiophobie, c’est-à -dire que vous frôlez l’arrêt cardiaque dès que vous voyez un serpent, mieux vaut faire attention où vous décidez de mettre les pieds en vacances. On n’ira pas jusqu’à vous déconseiller ces destinations mais on préfère quand même vous prévenir elles sont bourrées de serpents dangereux. 1. L’Inde Le pays compte chaque année entre 15 000 et 50 000 décès par morsures de serpents, ce qui proportionnellement à sa population d’un milliard trois-cents millions d’habitants, place le risque au même niveau qu’une balade dans le bois de Vincennes. A une petite différence près l’Inde abrite près de 60 espèces de serpents venimeux qui n’aiment pas qu’on leur marche sur les pieds même s’ils n’en ont pas. Quant à l’histoire des charmeurs de serpents que l’on croiserait à chaque coin de rue en Inde, ça reste du folklore et surtout ça ne fonctionne qu’avec les cobras. Inutile de dégainer votre flûte dès que vous croiserez un serpent pendant votre périple indien. Il y a de forte chance pour que ce soit une saloperie de vipère de Russel qui n’a malheureusement pas l’oreille musicale. 2. L’Indonésie Ce vaste pays abrite une grande variété de serpents dont le python réticulé, un des plus grands du monde plus de 7 mètres, qui chassé par la déforestation, se rapproche de plus en plus souvent des villages dans les campagne. Un voisin un peu envahissant qui a déjà avalé plusieurs victimes. A Bali aussi, les attaques de serpents sont fréquentes, sur terre et plus rarement en mer où il est possible de croiser un Ular Laut dans les rochers ou lors de sorties en apnée. Pas de panique, l’espèce n’est pas du genre agressif sauf si vous avez décidé de l’emmerder. 3. Le Nigeria Les morsures de serpents tuent près de 10 000 personnes chaque année au Nigeria. Le pays a surtout le tôt de mortalité par attaque le plus élevé du monde. La faute au manque d’antidote dont les stocks peinent à se renouveler. Il faut dire que les serpents sont particulièrement agressifs dans la région. Une fonctionnaire nigériane en aurait même vu un avaler 35 millions de nairas la monnaie locale … une histoire que le juge ne goba pas préférant condamner l’élue et ses complices pour détournement d’argent public. 4. L’Australie 23 personnes en Australie sont mortes d’une morsure de serpent entre 2008 et 2017, soit moins que le nombre de victimes de vaches ou de chevaux ! Cette statistique cache une réalité bien plus inquiétante, puisque si on ne meurt que rarement après avoir été attaqué par un serpent, les morsures n’en sont pas moins fréquentes. Heureusement, les Australiens sont généralement bien équipés et les centres anti-venin se trouvent facilement dans l’ensemble du pays. 5. La Colombie Boas, pythons, vipères… la moitié des espèces de serpents répertoriées dans le monde est présente en Colombie, dont 34 espèces que l’on trouve nulle part ailleurs. Une particularité qui ne date pas d’hier puisque le pays a abrité il y a 60 millions d’année, les plus grands serpents connus à ce jour les bien nommés titanoboas qui mesuraient la bagatelle de 13 mètres de long ! 6. Le Brésil Si l’Amazonie est une planque naturelle pour les serpents, c’est l’île de Queimada au large de Sao Paulo qui fait référence au Brésil. Surnommé l’île aux serpents, ce cailloux de 430 000 m² abrite l’espèce la plus venimeuse au monde appelée Jararaca-ilhoa Bothrops insularis. Une estimation réalisée en 2015 révèle que l’on tomberait en moyenne sur une de ces bestioles tous les 75m2 ! L’île est aujourd’hui interdite d’accès afin d’éviter les accidents et surtout le braconnage. Un Jararaca-ilhoa peut en effet se vendre au marché noir entre 10 000 et 30 000 dollars. 7. Le Mexique Moins connu que le Serpent à plumes mexicain, le serpent de mer est de loin l’espèce la plus dangereuse que l’on peut croiser au Mexique. Coup de bol, l’espèce préfère barboter au large de la côte pacifique et ne s’aventure que rarement vers le bord. D’autres espèces plus terre à terre comme le crotale, le Terciopelo ou le serpent corail, sont également présentes dans le pays et ce, aussi bien dans les zones désertiques que tropicales. 8. Le Sri Lanka Les vacances en tongs, c’est sympa sauf quand on croise la route d’une vipère ou d’un cobra en se rendant à la plage. Et ils sont nombreux au Sri Lanka, pas vraiment farouches, ils ont parfois tendance à s’incruster là où on les espère le moins, comme sous un lit par exemple… 9. Le Bangladesh Vue la région, on se doute bien que les serpents qui pullulent en Inde et au Myanmar ne s’arrêtent pas aux frontières. Le Bangladesh abrite au même titre que ses voisins, un grand nombre d’espèces 90 plus ou moins dangereuses pour l’homme. Surtout présents dans les campagnes, les serpents se font notamment remarquer lors des inondations dues aux moussons qui les chassent de leur milieu naturel, pour aller barboter avec les villageois. Have fun ! 10. Les Pays de la Loire Sans aucune mesure avec les autres pays de ce top, les Pays de la Loire est la région en France la plus touchée par les morsures de serpents. 20 % des envenimations ndr. ça se dit, on vient de l’apprendre, soit 80 personnes attaquées par an, ont lieu dans le coin, essentiellement de la part de vipères péliades et aspics. Pas de panique pour autant, on n’a dénombré aucun mort ces dernières années suite à une morsure de serpents. Ce qui ne veut pas dire qu’elles ne sont pas mortelles. Les secours SAMU sont surtout habitués à gérer ces accidents. En vrai, on sait tous que l’endroit où l’on trouve le plus de serpents, c’est bien évidemment sur les avions de ligne !
Pourcomprendre pourquoi le rythme du coeur s’accélère quand on a peur, il faut savoir pourquoi le cœur bat, tout simplement. Le cœur bat pour une raison simple : que notre sang circule. En tant que pompe centrale il met en mouvement le sang dans tout le corps afin d’amener à nos organes les nutriments et l’oxygène dont ils ontIntéressant Faut-il réduire la durée des vacances d’été ?28 Minutes 27/08/2022Intéressant Peut-on détecter les bombes avec des épinards ?28 minutes 02/07/2022Intéressant Comment connaître le style de votre commode ?28 Minutes 25/06/2022Intéressant Comment sauver les coraux ?28 minutes 18/06/2022Intéressant Est-ce que le temps passe à la même vitesse dans les rêves ?28 minutes 11/06/2022Intéressant Pourquoi n’y a-t-il pas de parachutes sur les avions de ligne ?28 minutes 04/06/2022Intéressant Peut-on respirer du liquide ?28 minutes 21/05/2022Intéressant Pourquoi Mao Zedong a voulu tuer tous les moineaux ?28 minutes 14/05/2022
Quandon a peur on s'ennuie. Et s'ennuyer, c'est banal et vulgaire. - Une citation de Réjean Ducharme
Bonjour Je me pose des questions...car j'ai de grosses difficultés pour apprendre à conduire. J'ai 57 ans ...mais là n'est même pas le vrai probléme. J'en suis à 60 leçons et je ne suis toujours pas prête,pire,je ne progresse pas...Car j'ai peur en voiture et celà me fait faire plein de bêtises,bref je me sens dans une impasse. Tout celà me revient cher et me stresse,et cependant j'ai absolument besoin d'avoir le permis. Comment arriver à venir à bout de ma peur? Evidemment,mon moniteur ne trouve pas du tout les bons mots,car il me dit souvent que "si l'on a peur en voiture,ce n'est pas la peine de continuer,que dans ce cas je n'y arriverai pas"... Ben oui,mais moi j'ai besoin +++ du permis!!! Que faire?????? Merci! SyboiLecentre administratif de la capitale turque subit son deuxième attentat en moins d’un mois. L’attentat du 17 février dernier contre un transport militaire partage le même mode opératoire que l’attaque de dimanche soir contre un bus municipal. “J’ai d’abord été pétrifié par la peur puis je me suis précipité pour aider les blessés” raconte Karim, un témoin de l’attaque.
SANTÉ - On sursaute au moindre bruit. On a des papillons dans le ventre. On a le dos crispé. On ressasse une conversation ou une scène stressante au lieu de s'endormir. Les humains sont des spécialistes de la peur. Matt Cardy via Getty Images BICSKE, HUNGARY - SEPTEMBER 04 Two migrant children look out of the window of a bus as migrants are escorted from a train by police after deciding to leave for fear of being taken to a refugee camp from the train which was held at Bicske station for two days on September 4, 2015 in Bicske, near Budapest, Hungary. According to the Hungarian authorities a record number of migrants from many parts of the Middle East, Africa and Asia are crossing the border from Serbia. Since the beginning of 2015 the number of migrants using the so-called Balkans route has exploded with migrants arriving in Greece from Turkey and then travelling on through Macedonia and Serbia before entering the EU via Hungary. Photo by Matt Cardy/Getty Images Matt Cardy via Getty Images SANTÉ - On sursaute au moindre bruit. On a des papillons dans le ventre. On a le dos crispé. On ressasse une conversation ou une scène stressante au lieu de s'endormir. Les humains sont des spécialistes de la peur. Ils peuvent avoir peur longtemps d'avance, peur pour les autres et peur d'avoir peur. C'est le prix à payer pour avoir développé une grande imagination. Nous naissons tous avec des programmes instinctifs de peur qui peuvent être déclenchés par un petit nombre de signaux importants comme des bruits forts ou des visages menaçants. À partir de ce répertoire limité, notre cerveau apprend par association ou par l'exemple tout un répertoire de réactions de peur à de nombreuses situations. Les circuits de la peur apprennent vite, parfois trop vite, créant une anxiété. Dans l'enfance, l'anxiété peut s'exprimer par des phobies noirceur, hauteurs, animaux, orages. Elle peut aussi toucher des thèmes sociaux comme l'éloignement ou la perte de nos proches anxiété de séparation ou le regard des autres timidité, anxiété sociale. Certains ont même peur d'avoir peur. Ils anticipent tellement bien leur peur qu'ils la provoquent, comme l'enfant qui commence à avoir peur de tout et de rien après le repas du soir parce que le coucher approche. Les enfants autistes peuvent développer plusieurs phobies peu courantes en quelques mois ex toilettes, eau, escaliers, appareils ménagers, alarmes, étrangers, mort dont certaines peuvent avoir des effets très néfastes sur leur développement ex refus d'aller à l'école et leur santé ex constipation extrême. Les différences entre les anxieux et les moins anxieux sont dues à de nombreux facteurs génétiques, stress du fœtus, stress en bas âge, expériences de vie, traumatismes. Pour freiner la peur, le cerveau utilise des circuits de régulation émotionnelle qui évaluent les risques en fonction de nos priorités, nos valeurs et notre tempérament. Des variations dans ces circuits rendent les gens plus ou moins inquiets, courageux, prudents ou téméraires. Quand ces circuits ont des fragilités particulières, on peut développer un trouble anxieux comme la phobie, l'anxiété sociale, le trouble panique ou le trouble de stress post-traumatique. La peur est essentielle car elle mobilise notre corps et notre esprit pour réagir aux menaces potentielles. La peur peut nous figer autant que nous mobiliser. Figer sert à éviter le danger comme le lièvre qui s'immobilise au moindre bruit suspect. L'anxiété a un impact majeur dans nos vies parce qu'elle affecte notre jugement. Malgré tous les effets néfastes de la peur, l'extirper du cerveau n'est pas une solution viable. À petite dose, la peur nous motive, nous instruit, et nous socialise quotidiennement. Certaines personnes qui ont subi des dommages au cerveau ne ressentent plus la peur ex le cas SM. Ces personnes n'apprennent pas à éviter des situations dangereuses. Elles sont excitées par des scènes de maisons hantées, des serpents tout près de leur visage, ou des films de peur. Elles se méfient peu des étrangers, et ont aussi des difficultés à lire la peur sur le visage des autres. Certains enfants autistes ont aussi cette insouciance face aux étrangers ce qui contraste avec la phobie sociale des autres ou peuvent préférer une maison en feu au stress de la rue. Malgré son importance dans nos vies, l'anxiété n'est pas une fatalité. À court-terme, on peut la désamorcer en freinant la boucle d'alarme, soit en réduisant les sensations corporelles ex relaxation, chaleur ou les pensées associées ex distraction, divertissement, socialisation, méditation, ou encore en freinant le moteur de la boucle ex médication. À plus long-terme, réduire l'anxiété demande un travail de désapprentissage des associations anxiogènes en apprenant de nouvelles associations entre des pensées anxiogènes et des émotions plaisantes et, surtout, un renforcement de nos circuits de régulation émotionnelle qui peut prendre différentes voies dont l'entrainement cognitif, l'entrainement de l'assurance et l'entrainement physique.
qkXn.