Unenfant qui a survécu à la fusillade au Texas livre son témoignage : "Il est entré et a dit 'Il est l'heure de mourir'" L’un des enfants présents dans l’école d'Uvalde au moment du drame raconte ce qu'il a entendu. La Rédaction . Publié le 27-05-2022 à 15h30 - Mis à jour le 27-05-2022 à 17h21 ©AFP. L'enfant se trouvait dans une pièce qui
Attaque à la préfecture le témoignage glaçant du policier qui a neutralisé Mickaël Harpon 000139 C'était jeudi 3 octobre un jeune gardien de la paix de 24 ans, sorti depuis six jours à peine de l'école de police mettait fin au parcours meurtrier de Mickaël Harpon dans la cour de la préfecture de police de Paris. Le terroriste venait de tuer quatre personnes en 7 minutes, et le jeune policier l'a abattu. RTL révèle ce que ce jeune homme de 24 ans a raconté lors de son audition, quelques heures seulement après l'attaque. Devant les enquêteurs de la Brigade criminelle il a livré un témoignage glaçant sur son face- à -face avec Mickaël Harpon. Il explique d’abord que quand le terroriste passe à l’action, un peu avant 13h, il est alors en surveillance à l’entrée de la préfecture de police. Une femme arrive vers lui en larmes complètement affolée en criant "venez vite il y a un terroriste dans la préfecture il a déjà poignardé plusieurs collègues". Il se précipite dans la cour, il aperçoit Mickaël Harpon avec son couteau et ses habits totalement maculés de sang. Un autre homme est alors en train d’essayer de calmer le terroriste qui est toujours menaçant. Le jeune policer, son arme longue à l’épaule, adresse plusieurs sommations. Mickaël Harpon se retourne vers lui le regarde dans les yeux un regard "vide" et "déterminé". "Il semblait possédé", décrit le jeune policier aux enquêteurs de la Brigade. Une dizaine de sommationsMickaël Harpon se met alors à marcher doucement à petit pas vers lui. Le policier qui a toujours son arme à l’épaule lui hurle les sommations à nouveau, une dizaine de fois en tout. Mais le terroriste ne s’arrête pas. Il tient son couteau ensanglanté en l’air il s’est rapproché à ce moment à 5 mètre de lui. C’est quand il se met d’un seul à courir que le jeune policer fait feu un premier coup qui touche le terroriste au torse, un deuxième au ventre, et Mickaël Harpon s’effondre. Le jeune gardien de la paix avec un sang-froid exceptionnel vient de mettre fin à l’attaque. Dans son audition, il explique aux enquêteurs qu’il est à ce moment-là très choqué, en leur rappelant que jeudi dernier il n’était policier que depuis 6 jours. L’actualité par la rédaction de RTL dans votre boîte mail. Grâce à votre compte RTL abonnez-vous à la newsletter RTL info pour suivre toute l'actualité au quotidien S’abonner à la Newsletter RTL Info
Ellea accepté de livrer son témoignage à La Dépêche. Jump to. Sections of this page. Accessibility Help. Press alt + / to open this menu. Facebook. Email or phone: Password: Forgot account? Sign Up. See more of La Dépêche du Midi on Facebook. Log In. or. Create new account. See more of La Dépêche du Midi on Facebook. Log In. Forgot account? or.
L'audition de la première victime, lorsqu'elle s'était rendue à la police, a été diffusé par vidéo, au cours du procès mercredi. Dans celle-ci, elle raconte comment elle a rencontré Benjamin Mendy et ce qu'il s'est passé entre a commencé en 2017 à Barcelone quand la victime a fait la connaissance de Benjamin Mendy et ses amis. Là , elle échange davantage avec Diacko Fofana un joueur formé au Havre avec Mendy, qu'avec le français lui-même. Un an plus tard, ils se retrouvent dans un restaurant. Diacko Fofana et Benjamin Mendy jouaient à des jMenuI36uai0 et07-s ami- qu' le=" qu'jMeis_66-eis_66 à B3rcelone 41 qu4-ait-celass26omme2rméfana2 20qu' 3nt 08et B62dt5fan53v>L'audition de la première victime, lorsqu'elle s'étIss="gghtdue à la police, a été diffusé par vidéo, au cours du procès mercredi. Dans celle-ci, elle raconte comment elle a rencontré
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Ce livre blanc a été réalisé par le " collectif 8 mars " le samedi 31 août 2019, lors d’une consultation populaire sur la voie publique à la rue piétonne de Fort-de-France. Le rapport a été remis au maire de la ville et aux 6 parlementaires, pour faire avancer la cause Etienne • Publié le 8 septembre 2019 à 16h06, mis à jour le 8 septembre 2019 à 20h48 L’espace d’une matinée, des militantes engagées ont abordé plusieurs femmes qui se sont livrées sans détour, comme pour satisfaire " un besoin de parler, de vider son sac " précise le " collectif 8 mars ", à l’origine de cette initiative, avec des associations partenaires Amazones, le Nid, l'AMEVIT, Kap Karaïb, Konbit, et Culture Égalité. Des témoignages saisissants " Mon voisin a traîné sa femme par les cheveux et l’a frappée en pleine rue. Nous avons appelé la police toute de suite, ils sont arrivés une heure après. Elle s’était déjà enfuie avec l’aide d’un autre voisin et nous avons dû seuls, retenir le mari violent. Ce n’est pas la première fois que ça arrive !" Sophia, 25 ans " Le mari de ma tante a essayé de la brûler vive dans son lit, pendant qu’elle était enceinte. Elle ne savait pas où aller. " Aliette, 27 ans " J’ai dû déménager 3 fois. J’ai peur pour ma vie. Je suis en Martinique depuis un an et j’ai peur qu’il me retrouve par mon téléphone ou par la CAF " Myriam, 27 ansDes propositions concrètes Ces témoignages spontanés 104 au total, ont été consignés dans le livre blanc, lequel recense également 27 propositions concrètes, notamment en termes de prises en charge, de protection des femmes victimes de violences, et de prévention. " Que les femmes victimes de violences conjugales puissent se reloger rapidement " Sylvia, 54 ans " Quand j’ai porté plainte contre mon compagnon, j’ai trouvé qu’il n’y avait pas de suivi, on ne m’a indiqué aucune association ou groupe de soutien. J’aimerais que les choses soient plus claires parce qu’on est vraiment désemparée " Franscesa, 29 ans " Créer un seul espace qui regroupe des professionnels psy, avocate, assistante sociale, pôle emploi car quand on est traumatisée, devoir courir dans plusieurs administrations, c’est compliqué. Un endroit unique où se reconstruire socialement " Aurélie, 37 ans " 1h30 d’attente pour prendre ma plainte ! Mon mari m’a battu à plat de coutelas. On m’a dit que j’aurais dû partir. 6 mois plus tard, rien n’est arrivé à mon mari " Anaïs, 38 ans " Former les policiers à l’empathie et à la gestion des violences psychologiques et pas seulement aux coups " Paulette, 83 ans Les féministes de l'association Culture-Egalité manifestent • ©CAP Facebook / Culture Egalité " Faire un fichier de toutes les victimes pour que les services de l’état puissent les contacter et les suivre " Isabelle, 39 ans " Apporter une aide financière d’urgence aux femmes qui partent sans rien, avec leurs enfants " Sonia, 24 ans " On devrait former les jeunes à la prévention de la violence dans le couple et aussi à la reconnaître. Quand j’étais au lycée, j’ai eu une seule intervention sur le sujet. C’est pas assez ! " Valérie, 22 ans " Que les associations aient plus de moyens et soient plus présentes et visibles dans les campagnes de prévention " Martine, 25 ans " Ma sœur a essayé d’appeler le 39 19, il était 6 heures du soir et c’était fermé. Il faudrait un numéro d’ici, avec les horaires d’ici ! " Marie-Pierre, 32 ansCulture-Égalité dénonce la "domination masculine" L’association Culture-Égalité était présente parmi d'autres à la préfecture de Martinique mardi 5 septembre 2019, lors du lancement du " grenelle contre les violences faites aux femmes " , l’occasion pour ces féministes de livrer leur vision sur cette toutes celles et tous ceux qui sont impliquées dans l'accompagnement des femmes n'ont pas appris à déconstruire les rouages de cette société de domination masculine, elles et ils ne pourront pas amener les femmes victimes à déconstruire celle-ci pour qu'elles ne retombent pas dans la violence. L'accompagnement des femmes victimes de violence ne peut se réduire à un accompagnement social. Il serait à la limite nécessaire que les accompagnateurstrices soient porteursses des valeurs féministes. Culture-Égalité a aussi dit " le malaise des femmes lors des dépôts de plaintes…, du fait que les policiers et gendarmes sont majoritairement des hommes ". Mobilisation contre les violences faites aux femmes en Martinique • ©CAP Facebook Culture-Egalité / DR Le 3919 numéro gratuit pour les femmes victimes de violences conjugales Ce "livre blanc" été remis aux 6 parlementaires, ainsi qu’au maire de la ville de Fort-de-France, pour booster la cause féminine, dans le cadre du " grenelle contre les violences faites aux femmes ", organisé par le gouvernement, du 3 septembre au 25 novembre 2019. Parallèlement, les femmes concernées peuvent contacter le 3919*, un numéro gratuit et anonyme dédié à l’écoute, à l’information et à l’orientation des victimes. * A lire aussi…
Dansson livre, « La tempête passe » publié aux éditions Première Partie, Darja Reichör, pasteur à l’église Protestante le Panier (EPP), nous offre un témoignage bouleversant de sa vie aussi difficile que miraculeuse. « Les épreuves, nous les connaissons, nous les craignons, nous les expérimentons, nous les traversons, nous les
Actuellement, la Police recherche des suspects à la suite de la publication d’une vidéo du soi-disant témoignage d’une inconnue concernant cette Force, et qui avait été diffusée à travers les réseaux sociaux. En réalité, l’on soupçonne qu’il s’agissait d’un faux-témoignage sur les propos de cette mère de famille que nous voyons sur la photo. Elle aurait dénoncé les agissements supposés de quelques agents de police envers sa propre fille. D’après son affirmation, sa fille était sur le point d’accoucher. Trois inconnus avaient alors volontairement conduite la concernée à la maternité. Mais en cours de chemin, la Police aurait, selon le même témoignage, arrêté les trois accompagnateurs de sa fille. Par la suite, les Forces de l’ordre les auraient embarqués immédiatement vers un poste de police pour les y placer en garde à vue. Et qu’on ne leur rendra la liberté sous peine d’un paiement d’une caution de 20 000 la vérité a finalement éclaté à la face de la Police dès lors qu’elle a ouvert une enquête sur cette affaire. En effet, l’époux de la parturiente a catégoriquement nié connaître cette inconnue, c’est-à -dire celle qui a témoigné sur cette vidéo. De plus, cette dernière est loin d’être sa belle-mère. Mais il y a pire. Les faits relatés par cette inconnue sur cette vidéo n’ont jamais existé. Et comme ultime preuve de la supercherie et le mensonge de la femme mise en cause, la Police argue que personne n’a été placé en détention policière au commissariat du 7e Arrondissement. Les images montrant la cellule de détention ou violon » pratiquement vide, et qui ont été enregistrées au moment des faits par les caméras de surveillance dudit commissariat, l’attestent. Face à cette situation, les hauts responsables au sein de la Police ont promis qu’ils ne croiseront pas les bras. Tous ceux qui ont été impliqués, de loin ou de près, dans la diffusion de ce canular destiné à blâmer uniquement la Police sont actuellement recherchés. Elle reconnaît que les citoyens ont le droit de dénoncer tout ce qu’on peut considérer comme de l’arbitraire de la part des Forces de l’ordre. Mais de là à les discréditer ouvertement pour le plaisir de diffamer, cela est intolérable, selon les hauts responsables au sein de cette Force. Franck R
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128 Copié Europe 1 avec AFP 20h16, le 08 avril 2022Au procès du 13-Novembre, une témoin qualifiée de "providentielle", "Sonia", a raconté vendredi comment elle avait, au péril de sa vie, dénoncé à la police le chef opérationnel des attentats, un "sacrifice lourd" mais qu'elle "ne regrette pas". Son témoignage crucial avait permis de localiser Abdelhamid se souvient encore du "regard froid" et "inhumain" d'Abdelhamid Abaaoud au procès du 13-Novembre, "Sonia" a raconté vendredi comment elle avait, au péril de sa vie, dénoncé à la police le chef opérationnel des attentats, un "sacrifice lourd" mais qu'elle "ne regrette pas". Visage flouté, voix modifiée, c'est un spectre qui apparaît sur les écrans de la cour d'assises spéciale de témoignage a permis de localiser Abaaoud"Sonia" dit avoir "48 ans", être "agent". Témoin protégé, elle a changé d'identité et de vie depuis son témoignage crucial, "providentiel" selon un enquêteur, qui a permis de localiser Abdelhamid Abaaoud, en fuite après avoir mitraillé les terrasses parisiennes, et d'éviter de nouveaux attentats. "Ennemi public numéro un", traqué, le chef opérationnel des commandos de Paris et Saint-Denis sera tué dans un assaut policier le 18 novembre de six ans après, "Sonia" décrit à la cour cette soirée, au surlendemain des attentats qui ont fait 130 morts, où elle a croisé la route d'Abdelhamid Abaaoud, terré dans un buisson à Aubervilliers, le long de l'autoroute A86. Elle accompagne une jeune femme paumée et instable qu'elle a pris sous son aile et qu'elle héberge, Hasna Aït Boulahcen. Elle devait juste aller récupérer "son cousin de 17 ans qui a des problèmes", mais se retrouve face à Abdelhamid Abaaoud, figure française du jihadisme censée être en était là "pour terminer ce qu'il a commencé""Il est là , en face de moi. ... Il m'a serré la main, ce que je regrette", déclare "Sonia", qui en fait encore "des cauchemars". Il se présente, elle lui demande s'il a participé aux attentats. "Il me répond 'Ouais, les terrasses, c'est moi'", rapporte la témoin-clé. Il assure "qu'il est là pour terminer ce qu'il a commencé"."Je lui dis qu'il a tué des innocents, que l'islam ce n'est pas ça", affirme la mère de famille. Elle rentre chez elle et le lendemain, le 16 novembre, elle attend que Hasna Aït Boulahcen quitte son domicile pour appeler le numéro vert mis en place par la police. "J'ai expliqué qui j'avais rencontré, on ne m'a pas crue", déplore "Sonia".Une description détaillée d'AbaaoudElle est convoquée dans la soirée et livre beaucoup d'éléments, une description physique du jihadiste, le fait qu'il porte un blouson, un "bob couleur crème" et des "baskets orange", repérées sur la vidéosurveillance du métro et seulement connues des enquêteurs. Pour eux, "la prudence reste de mise", indique un commissaire également entendu comme témoin vendredi, ancien adjoint à la sous-direction antiterroriste Sdat de la police Abdelhamid Abaaoud, "cible numéro une" du renseignement européen est bien en France, ce serait "un cataclysme", explique l'enquêteur. Il se pourrait aussi que ce soit "un guet-apens de l'Etat islamique EI". Des surveillances se mettent en place, notamment à proximité du "buisson conspiratif" d'Aubervilliers, et "Sonia" continue de donner des informations à la police antiterroriste, obtenues de Hasna Aït nouveaux attentats étaient prévus quelques jours aprèsCette dernière est mandatée pour trouver un logement à son cousin, et des "costumes" pour de nouveaux attentats prévus dans le quartier de la Défense, le 19 novembre, visant "un centre commercial, un commissariat". "Je n'aurais pas pu laisser faire ça", souligne "Sonia" d'une voix métallique. Le 18 novembre 2015 avant l'aube, le Raid lance l'assaut dans l'appartement de Saint-Denis où Abdelhamid Abaaoud s'est retranché avec son complice Chakib Akrouh, autre survivant du commando des terrasses, et Hasna Aït Boulahcen. Tous trois décèdent."Sonia" passe elle "quarante-huit heures en garde à vue". Puis elle est remise en liberté et sera prise en charge par un service spécialisé du ministère de l'Intérieur. En février 2016, elle avait donné une interview dans laquelle elle se disait "abandonnée" par l'Etat. Elle a bénéficié quelques mois plus tard d'un nouveau statut, devenant la première "témoin protégée" en France. Son témoignage lui a "coûté cher, très cher", aussi bien pour elle que pour ses enfants et son compagnon, dit-elle à la cour. "C'est un sacrifice qui est lourd", mais "je ne regrette pas ce que j'ai fait, je ne le regretterai jamais". Avant de suspendre l'audience, le président de la cour, Jean-Louis Périès, "salue son geste courageux". "Ça a permis d'éviter d'autres attentats", pointe le magistrat.
Encas de crime ou de délit puni d'au moins 3 ans de prison, le témoin peut être autorisé à témoigner sans que son nom n'apparaisse dans la procédure. Il faut que son
Vérifié le 23 décembre 2021 - Direction de l'information légale et administrative Premier ministreEn cas d'urgence, et uniquement dans cette situation, il est possible d'alerter la police ou la gendarmerie par appel téléphonique, ou par SMS, si vous êtes dans l'incapacité de aux questions successives et les réponses s’afficheront automatiquementPar téléphoneEn cas d'urgence, lorsqu'une intervention rapide est nécessaire, vous pouvez appeler la police-secours. Composez le pouvez également contacter le s’adresser ?Police secours - 17 par téléphoneVous ne pouvez pas téléphonerLe 114 est le service relais des appels d'urgence si vous êtes dans l'impossibilité de parler au téléphone sourds, malentendants ... ou si cela risque de vous mettre en s’adresser ?Numéro d'urgence pour les personnes sourdes ou malentendantes - 114Si la situation ne relève pas d'une urgence, composez le numéro de votre commissariat de police ou de votre brigade de s’adresser ?Il est important de savoir que le fait de lancer une fausse alerte auprès de la police, en faisant croire à une prise d'otage par exemple, est un délit délit peut être puni d'une peine allant jusqu'à 2 ans de prison et 30 000 € d' les secours par SMSMinistère chargé de l'intérieurCette page vous a-t-elle été utile ?
Ilnous plonge à travers un témoignage choc dans l’univers de la police. Il rapporte par des anecdotes surprenantes et haletantes ses interventions, mais aussi ses rencontres. Il apporte ses solutions pour enrayer la montée incessante de la délinquance. Un livre choc qui dérange, et qui montre, ô combien le travail de policier est difficile, mais passionnant.
Déjà malades et affamés, les Juifs du ghetto de Varsovie ont été progressivement rassemblés pour être déportés au camp d’extermination de Treblinka en 1942. Les autorités allemandes dirigeaient les opérations, mais elles se sont aussi appuyées sur les policiers juifs du ghetto – un groupe officiellement appelé Service d’ordre juif – pour rassembler les Juifs. Chapitre douloureux de l’histoire de la Shoah, l’histoire de la police juive dans la capitale polonaise occupée fait l’objet d’un nouveau livre, Warsaw Ghetto Police The Jewish Order Service During the Nazi Occupation [Police du ghetto de Varsovie le Service d’ordre juif pendant l’occupation nazie], écrit par l’historienne Katarzyna Person. C’est un sujet de très sensible, qui l’était encore plus juste après la guerre », a déclaré Person, qui travaille actuellement à l’Institut historique juif de Varsovie. Lors d’une interview via Zoom, elle a déclaré au Times of Israel C’est un sujet qui, après-guerre, a mis les collaborateurs face à leurs actions contre leur propre communauté pendant la guerre. » Recevez gratuitement notre édition quotidienne par mail pour ne rien manquer du meilleur de l’info Inscription gratuite ! Je sentais que c’était quelque chose dont nous devions parler », a-t-elle déclaré. Personne n’a vraiment effectué les recherches appropriées. » D’abord publié en polonais, le livre a été traduit en anglais par Zygmunt Nowak-Solinski et publié par Cornell University Press en partenariat avec le United States Holocaust Memorial Museum. Le livre se fonde sur des sources primaires telles que des journaux intimes et des carnets. Certains ont été écrits par des Juifs dans la clandestinité, dont les familles ont été décimées par les actions des policiers. D’autres ont été écrits par les policiers juifs eux-mêmes, dont Stanislaw Adler, qui a occupé des postes à responsabilité politique dans la Pologne d’après-guerre, mais s’est suicidé en 1946 à la suite du pogrom de Kielce. L’historienne Katarzyna Person, auteur de La police du ghetto de Varsovie le Service d’ordre juif pendant l’occupation nazie. Autorisation Cornell University Press Plus de 1 000 personnes ont servi dans le Service d’ordre juif du ghetto de Varsovie, tandis que d’autres groupes de ce type ont été fondés dans d’autres ghettos nazis de l’Europe occupée. À Varsovie, les policiers juifs étaient sous l’autorité suprême des Allemands, mais sous la supervision plus directe de la Granatowa Policja polonaise, ou Police bleue. Leur rôle officiel était de travailler avec le Judenrat, ou conseil des Juifs, qui exerçait une surveillance nominale sur le ghetto. Dans chaque ghetto, leurs responsabilités étaient un peu différentes », explique Person. La façon dont ils ont répondu et travaillé avec la Granatowa Policja et les autorités allemandes était différente. » Elle a noté que la grande majorité n’avait pas suivi de formation pour devenir policier ». D’autres chercheurs ont fait l’éloge de son livre, dont Antony Polonsky, professeur émérite à l’Université Brandeis. Il s’agit d’une étude majeure sur la difficile question de la collaboration juive, et elle traite des questions morales complexes que cela soulève de manière claire et impartiale », a écrit Polonsky dans un courriel au Times of Israel. Il devrait être lu par tous ceux qui s’intéressent à la Shoah en Pologne. » Mythe, réalité et démantèlement des théories antisémites Née à Varsovie, Person comprend la nature chargée de ce sujet. Bien que l’existence du Service d’ordre juif soit une chose très connue », elle a ajouté que cela participe également d’un discours antisémite dans mon pays ». C’est un symbole de collaboration. J’essaie de démêler le mythe de l’histoire », a expliqué Person. C’est un symbole de collaboration. J’essaie de démêler le mythe de l’histoire. Le travail de Person à l’Institut historique juif se concentre sur des documents des archives Ringelblum – une mine d’informations sur le ghetto de Varsovie secrètement compilée pendant la Seconde Guerre mondiale par un groupe dirigé par le Juif polonais Emanuel Ringelblum. Elle a consulté des documents de ces archives comme sources pour son livre, son deuxième après Assimilated Jews in the Warsaw Ghetto, 1940-1943 [Juifs assimilés dans le ghetto de Varsovie, 1940-1943]. Une couronne et des fleurs sont déposées devant un monument dédié aux archives clandestines du ghetto juif, lors de la cérémonie de dévoilement sur le site où les archives Ringelblum ont été cachées durant l’occupation nazie pendant la Seconde Guerre mondiale, à Varsovie, le 19 avril, 2021. Wojtek RADWANSKI / AFP Person considère ces archives comme le plus important des témoignages du ghetto de Varsovie et réellement, de la Shoah elle-même ; une collection importante qui donne une image complexe et différente de la vie sociale communautaire du ghetto, qui essaie de montrer toute la vérité dans des circonstances parfois difficiles. » Cela inclut le Service d’ordre juif. Les gens ont agi différemment », a-t-elle déclaré. Nous devons le comprendre. » La première cache d’archives d’ Oneg Shabbat » est récupérée dans les ruines du ghetto de Varsovie, en Pologne, en septembre 1946. Domaine public Lorsque l’appel à rejoindre le Service d’ordre juif a été lancé pour la première fois en 1940, il y avait plus de candidats que de postes à pourvoir. À ce moment-là , personne n’avait eu de travail depuis un an », a déclaré Person. Le ghetto de Varsovie était hermétiquement fermé. Après un an, les familles devaient subvenir à leurs besoins… Les gens ont essayé de s’entraider lorsque l’occasion s’est présentée de leur permettre de gagner leur vie. » Marché du ghetto de Varsovie, en Pologne occupée par les nazis, 1941. Domaine public Le Droit était l’un des domaines où il n’y avait aucun moyen de gagner sa vie depuis le début de la guerre », a expliqué Person. [L’]élément essentiel, est que lorsque [le Service d’ordre juif] a été mis en place, personne ne savait ce qu’il deviendrait. Personne ne savait pour la Shoah, ni que le ghetto serait liquidé. Personne ne savait vraiment ce qui allait se passer un an et demi plus tard. » Personne ne savait pour la Shoah, ni que le ghetto serait liquidé. Personne ne savait vraiment ce qui allait se passer un an et demi plus tard. Parmi les membres du Service d’ordre juif, on comptait des gens nés dans la foi juive mais converties au christianisme, comme le futur chef de la police juive de Varsovie, Jozef Szmerynski. [Szmerynski] a eu une carrière très illustre avant la guerre », a déclaré Person. Il avait beaucoup d’amis. Il connaissait tout le monde dans la Granatowa Policja. Illustration Un vendeur de brassards dans le ghetto de Varsovie, créé par les nazis, qui a existé de 1940 à l’été 1943. Domaine public L’uniforme de chaque policier juif se composait d’une casquette, d’un insigne et d’un brassard numéroté. Ils utilisaient une matraque — la police juive de Varsovie, comme celles des autres ghettos, n’avait généralement pas le droit de porter d’autres armes. Bien que les hauts gradés arboraient des uniformes éclatants et se déplaçaient en pousse-pousse, le gros des employés manquait d’un salaire régulier et leur tour de taille réduisait, soumis à la même sous-alimentation qui ravageait le reste du ghetto surpeuplé et en proie à la maladie. Leurs bottes étaient trouées à cause des fréquentes patrouilles à pied dans des rues jonchées d’ordures, bien que certains membres se soient déplacés en vélo. La corruption faisait vraiment partie de son fonctionnement », a déclaré Person. Ils n’ont versé aucun salaire pendant une longue période. Ils ne l’ont pas fait pour les gens [au bas de l’échelle]. » Illustration Dans le ghetto de Varsovie, en Pologne occupée pendant la Seconde Guerre mondiale, les autorités nazies ont nommé une force de police juive pour maintenir l’ordre et exécuter leurs ordres. Domaine public Pourtant, ajoute-t-elle, il y avait des avantages Ils avaient accès à certains privilèges – soupes populaires, soins médicaux, influence sur les commerçants pour se procurer certaines denrées dans le ghetto. Dès le début, [le chef du Service d’ordre juif] Szmerynski s’est battu [pour lutter contre cette corruption]. Il n’avait aucun moyen de la combattre. Ils recevaient des pots-de-vin. C’est comme ça qu’ils ont survécu. » Ils recevaient des pots-de-vin. C’est comme ça qu’ils ont survécu. La police juive était initialement chargée de tâches telles que la surveillance du trafic et l’application de mesures préventives contre les maladies infectieuses telles que le typhus et la tuberculose. Un problème plus grave s’est posé lorsqu’ils ont reçu l’ordre de rassembler d’autres Juifs pour les envoyer dans des camps de travaux forcés – un euphémisme nazi. C’étaient essentiellement des lieux de torture dans lesquels les gens pouvaient être extrêmement détruits physiquement et émotionnellement », a déclaré Person. La famille [d’un déporté] restée à Varsovie n’avait aucun moyen de subvenir à ses besoins. » Des Juifs alignés dans le ghetto de Varsovie au cours de la Seconde guerre mondiale. Crédit Autorisation de l’American Jewish Joint Distribution Committee Archives via JTA Le printemps 1942 a apporté une menace existentielle encore plus grave, avec la création de camps de la mort nazis tels que Treblinka – et des quotas quotidiens de déportation vers ces camps que les policiers juifs devaient faire respecter. A Varsovie, comme dans d’autres ghettos, la police juive a joué un rôle dans les déportations », a déclaré Person. Les membres du Service d’ordre juif ont essayé de rassembler les gens, de les regrouper sur le lieu d’où la plupart des gens ont été emmenés au camp de la mort. » C’est vraiment devenu un choix entre la vie de leur famille et de leur enfant, et celle de l’enfant de quelqu’un d’autre. Elle explique que les quotas sont vraiment devenus un choix entre la vie de leur famille et de leur enfant, et celle de l’enfant de quelqu’un d’autre. Il n’y avait pas d’échappatoire. » Person affirme avoir connaissance de nombreux membres [qui ont] sorti leur famille du ghetto, puis ont démissionné ». Illustration les nazis arrêtent des gens dans le ghetto de Varsovie, en Pologne, au printemps 1943. AP Responsabilité et inéluctabilité Le livre affirme que par son assistance pour les déportations, le Service d’ordre juif a permis de réduire la pression sur les autorités allemandes. Person note que certaines voix juives du ghetto ont soutenu que les déportations n’auraient pas eu lieu si le Service d’ordre avait refusé d’y participer. Elle affirme que ce n’est pas vrai ». Cela serait arrivé malgré tout, cela aurait simplement demandé plus de personnel et aurait été effectué différemment », a-t-elle déclaré. Les déportations, la Shoah et la liquidation du ghetto de Varsovie auraient eu lieu, que la police juive ait été impliquée ou non. » Dans le feu de l’action pendant la révolte du ghetto de Varsovie. Autorisation USHMM La destruction du ghetto a commencé en 1943 avec la révolte du ghetto de Varsovie. Il y avait déjà eu un soulèvement moins important en janvier, quelques mois avant que le second, plus célèbre, qui n’a éclaté qu’en avril de la même année. Les attaques contre la police juive duraient alors depuis près d’un an, car la résistance juive gagnait en puissance. Warsaw Ghetto Police The Jewish Order Service During the Nazi Occupation », par l’historienne Katarzyna Person. Autorisation Cornell University Press Certains policiers ont survécu à la destruction du ghetto, et ont servi comme gardes dans les ateliers » qui l’ont remplacé. Cependant, cela s’est souvent avéré être un sursis temporaire, comme ce fut le cas pour les membres du Judenrat. Nous savons que les [membres des] ateliers ont également été déportés », a expliqué Person. Les membres du conseil juif, les membres de la police juive avaient reçu l’assurance qu’ils ne seraient pas déportés. Ce n’était pas vrai. » Certains policiers se sont échappés du ghetto. Mais après la guerre, beaucoup n’ont pas pu échapper aux purges de leurs coreligionnaires qui avaient documenté leurs actions et les ont traduits devant les tribunaux d’honneur juifs. Des procès communautaires internes ont été menés en Pologne avant que le phénomène ne s’étende à l’Autriche, à l’Allemagne et même, dans les années 1950, au nouvel État indépendant d’Israël. [Dans] pratiquement toute l’Europe », a déclaré Person, c’est devenu un lieu de… recherche de justice contre les personnes complices », non seulement d’anciens policiers mais aussi d’anciens membres du Judenrat. Person a noté que de nombreuses recherches ont dorénavant porté leur attention sur les procès d’après-guerre ». Quant à son livre, Je suis très heureuse qu’il soit assez largement lu », a-t-elle déclaré. J’espère que cela conduira à une image un peu plus nuancée… C’est vraiment mon objectif [de présenter] la complexité de tels choix, une perspective aussi multidimensionnelle que possible de ces individus. » Cet article contient des liens d’affiliation. Si vous utilisez ces liens pour faire un achat, le Times of Israel peut toucher une commission sans frais supplémentaires pour vous.
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livrer son témoignage à la police